Le cabinet israélien vote la fermeture des opérations d’Al Jazeera dans le pays

Une manifestation appelant à un accord pour la libération des otages détenus par le Hamas, samedi à Tel Aviv, en Israël.Crédit…Amir Lévy/Getty Images

Un groupe représentant les familles des otages israéliens à Gaza a exprimé dimanche ses inquiétudes quant au fait que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, sous la pression des membres les plus radicaux de sa coalition gouvernementale, tente de bloquer, voire de saboter, un éventuel accord qui pourrait conduire à un cessez-le-feu. incendies et la libération des captifs détenus par le Hamas.

Un point de friction majeur dans les négociations a été l’exigence constante du Hamas d’un engagement d’Israël à mettre fin à son offensive militaire de sept mois à Gaza et à renoncer à une invasion planifiée de Rafah, le dernier bastion du Hamas dans le sud de l’enclave, et la réticence d’Israël à déclarer de telles concessions, selon les responsables.

Lors des discussions au Caire, qui se sont déroulées sous la médiation des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte, les négociateurs ont tenté de laisser une certaine place à l’ambiguïté dès les premiers stades d’un accord en trois phases susceptible de satisfaire les deux parties.

Mais samedi, le gouvernement israélien a publié deux déclarations aux journalistes, attribuées à un « responsable politique » anonyme, affirmant que contrairement aux informations diffusées, Israël n’accepterait pas de mettre fin à la guerre dans le cadre d’un accord. Il a ajouté qu’il ne permettrait pas aux médiateurs d’offrir au Hamas des garanties quant à la fin de la guerre, tout en accusant le Hamas de faire échouer toute possibilité d’accord en s’en tenant à ses exigences.

Plusieurs journalistes israéliens qui ont reçu ces déclarations ont déclaré qu’elles provenaient directement du bureau du Premier ministre, ce qui constitue une violation inhabituelle des règles de confidentialité du gouvernement.

Nahum Barnea, un éminent chroniqueur politique, a déclaré dimanche dans un article du Yediot Ahronot, un quotidien hébreu populaire, qu’il estimait que ces déclarations étaient « destinées à saborder les chances d’un accord ».

Le Forum des familles d’otages, un groupe non gouvernemental israélien qui fait pression pour la libération des otages et soutient leurs familles, a déclaré dimanche dans un communiqué qu’il était « choqué » d’entendre ces déclarations. Le groupe a appelé M. Netanyahu à « ignorer toute pression politique », à « diriger » et à « faire preuve de courage ».

M. Barnea a déclaré qu’il pensait que M. Netanyahu serait libéré « de la nécessité de décider » d’un accord si le Hamas, les médiateurs et les membres d’extrême droite de son gouvernement pouvaient être persuadés qu’il n’y en avait pas sur la table.

M. Netanyahu a rejeté dimanche avec véhémence ces accusations, affirmant dans une déclaration plus longue, en son propre nom, que le Hamas était le parti qui faisait obstacle à un accord. « Israël était, et est toujours, prêt à suspendre les combats afin de libérer nos otages », a-t-il déclaré.

Bien que les détails d’un accord potentiel soient encore en cours de discussion, l’Égypte a fait valoir une proposition, avec l’approbation générale des négociateurs israéliens, qui commencerait par une trêve de six semaines, au cours de laquelle 33 des otages les plus vulnérables détenus à Gaza seraient libérés. libéré en échange de centaines de Palestiniens emprisonnés par Israël.

Israël autoriserait le retour de centaines de milliers de civils palestiniens déplacés vers le nord de Gaza avec peu de restrictions, ont déclaré des responsables, ce qui constituait auparavant un point de friction majeur pour Israël.

Husam Badran, un haut responsable du Hamas, a déclaré samedi que les représentants du groupe étaient arrivés au Caire « avec une grande positivité » concernant la dernière proposition. Mais des responsables du Hamas ont déclaré aux médias arabes que les questions telles qu’un cessez-le-feu permanent et le retrait complet des troupes israéliennes de Gaza restaient en suspens. Dimanche matin, rien n’indiquait encore que le Hamas avait accepté l’accord.

https://www.ctptimes.com

Be the first to comment

Leave a Reply

Your email address will not be published.


*